Coronavirus en France : confinement, date, vaccin, variant - Calendrier Very Utile
Coronavirus 2020 : calendrier confinement en France
Apparu dans la province chinoise du Wuhan à la fin de l’année 2019, le coronavirus « COVID-19 » a entraîné un véritable bouleversement de la situation sanitaire et économique mondiale à partir de début 2020.
Solution d’urgence adoptée par la grande majorité des pays pour lutter contre la propagation du coronavirus, le confinement a créé des situations inédites, notamment en France :
- paralysie de l’économie due à la fermeture massive des commerces et aux mesures de chômage partiel,
- mesures exceptionnelles de soutien à l’économie de la part de l'Etat,
- possibilités d’arrêt maladie pour garde d’enfant offertes aux salariés, en raison de la fermeture des crèches et des écoles,
- interdiction des visites dans les EHPAD (très touchés par la COVID-19), qui a généré un isolement des personnes âgées dépendantes pendant plus de deux mois.
Le confinement a, dans le même temps, permis de désengorger les hôpitaux et de limiter les effets dévastateurs du coronavirus en termes de décès et de prises en charge hospitalières.
Date du premier confinement en France : du 17 mars au 11 mai 2020
En France, le confinement a débuté au calendrier à la date du mardi 17 mars, jour de la Saint Patrick, qui s’est révélée bien morose et très peu festive…
Pendant cette période, les déplacements ont été limités aux besoins essentiels :
- achats alimentaires,
- déplacements professionnels pour les personnes ne pouvant pas recourir au télétravail ni bénéficier du chômage partiel,
- suivi médical,
- motif familial impérieux (assistance aux personnes vulnérables ou handicapées, garde d’enfants…),
- obligation de présentation aux services de police ou de gendarmerie…
Le calendrier du confinement coronavirus a également créé une « prise de conscience » des possibilités offertes par le télétravail. Contraints à recourir à ce mode de fonctionnement, de nombreux salariés et entreprises ont découvert ses vertus et ses avantages, en termes de transport, productivité, économies financières, gestion du stress…
Le lundi 11 mai 2020, le déconfinement a permis de lancer une reprise partielle des activités : réouverture des écoles maternelles et primaires (avec un nombre très réduit d’élèves, accueillis par roulement et dans le respect des règles de distanciation physique) et commerces, mais maintien de la fermeture des restaurants, cinémas, salles de concert, etc.
Des autorisations au cas par cas sont ensuite accordées. Le 22 juin 2020, par exemple, les écoles sont tenues de reprendre leur fonctionnement normal.
Les dates de confinement dans le monde
Premier pays à décréter des mesures strictes et à établir un calendrier confinement en janvier 2020, la Chine a été suivie par de nombreux états à partir du mois de mars, au fur et à mesure de la propagation du coronavirus dans le monde.
Découvrez notre « calendrier COVID-19 » indiquant les dates de confinement 2020 dans le monde, en raison de la pandémie de coronavirus.
A noter que ces dates marquent le début du confinement et du déconfinement dans chaque pays, car ces mesures ont majoritairement été mises en place en plusieurs étapes. En Chine et aux Etats-Unis, les dates et mesures sont souvent différentes d’une province et d’un état à un autre.
| Pays | Date de début de confinement | Date de début du déconfinement |
| Chine (selon provinces) | 23 janvier | 7 avril |
| Etats-Unis (selon états) | 19 mars | 4 mai |
| Allemagne | 22 mars | 20 avril |
| Belgique | 18 mars | 4 mai |
| Danemark | 11 mars | 13 avril |
| Espagne | 14 mars | 4 mai |
| Grèce | 23 mars | 4 mai |
| Italie | 9 mars | 4 mai |
| Irlande | 28 mars | 18 mai |
| Royaume Uni | 23 mars | 7 mai |
| Afrique du Sud | 27 mars | 1er mai |
| Maroc | 20 mars | 10 juin |
Deuxième confinement en France et dans le monde
Prévue de longue date par de nombreux spécialistes, la « deuxième vague » du coronavirus a fini par toucher la France à partir de la rentrée 2020. Les déplacements et regroupements des vacances d’été ont certainement eu un impact sur la très nette hausse des contaminations, qui a mené le gouvernement à décréter un nouveau confinement à partir du 30 octobre 2020. Des mesures de couvre-feu avaient été auparavant mises en place dans plusieurs villes.
Les mesures de ce deuxième confinement ont cependant été plus légères que celles du premier, car la majorité des entreprises ont été autorisées à rester ouvertes, à l’exception des lieux accueillant du public : magasins de produits non essentiels, bars, restaurants, salles de spectacle, etc. A l’approche de Noël, cette situation a créé une forte vague de protestations de la part des commerçants indépendants. En réaction, le gouvernement a interdit la vente de produits non essentiels (livres, jouets, vêtements…) par les grandes surfaces, afin de rétablir une meilleure équité concurrentielle.
Les écoles ont continué à fonctionner normalement, mais avec port du masque obligatoire à partir de 11 ans, puis à partir de 6 ans. Des fonctionnements en demi-groupe, avec une partie des cours à la maison, ont été organisés dans certains collèges et lycées, dans le but de limiter le nombre d’élèves présents en même temps dans des locaux fermés.
De nombreux autres pays d’Europe et du monde ont également mis en place des couvre-feux et reconfiné ponctuellement leur population après l’été 2020.
Fin 2020 : vaccin contre le coronavirus et déconfinement
La mise au point des premiers vaccins contre le coronavirus a quant à elle connu de grandes avancées à partir du mois de novembre, au cours duquel plusieurs laboratoires (Moderna, Pfizer, Biontech…) ont annoncé des taux d’efficacité compris entre 90 et 95 %, laissant entrevoir une très prochaine mise sur le marché.
La baisse du volume de contaminations ayant été jugée satisfaisante par le gouvernement français, les commerces « non-essentiels » ont finalement reçu l’autorisation d’ouvrir à nouveau le samedi 28 novembre 2020, tout en maintenant des règles sanitaires strictes et en limitant l’accueil des clients à une jauge très limitée. La date du « Black Friday » en France a été décalée du 27 novembre au 4 décembre, afin de permettre aux commerces physiques d’y participer.
Le confinement reste cependant en cours : des attestations sont toujours nécessaires pour se déplacer jusqu'au 15 décembre.
2021 : vaccination, troisième vague et troisième confinement « léger »
La campagne de vaccination a débuté en France à la fin du mois de décembre 2020, puis s’est intensifiée dès le début 2021 en suivant un ordre de priorité strict :
- les personnes âgées en EHPAD,les personnes souffrant de comorbidités ont bien entendu été prioritaires, de même que les soignants, etc.
- Un déploiement progressif au reste de la population a ensuite eu lieu, au gré des livraisons de vaccins et de la mise en place de grands centres de vaccination dans tout le pays.
Malgré ce déploiement de la vaccination, une troisième vague du coronavirus COVID-19 a touché la France en début d’année 2021, en raison notamment de l’apparition de nombreux variants du virus.
Elle a entrainé une surcharge des services hospitaliers et a généré la mise en place de nouvelles restrictions.
- Couvre-feu : le recours au couvre-feu avait déjà été privilégié localement par certains maires lors du premier confinement. A partir du mois de février 2021, il a été instauré progressivement : le week-end dans les Alpes Maritimes et le Nord dès le 25 février, puis tous les jours et dès 18 heures dans tout le pays dès le 16 janvier, puis à partir de 19h à compter du 20 mars.
- Confinement : après avoir opté pour des mesures de confinement localisées par territoire, le gouvernement a finalement étendu cette restriction à l’ensemble du pays à partir du 3 avril. Ce nouveau confinement est néanmoins beaucoup plus léger que les précédents. Les commerces autorisés à rester ouverts sont bien plus nombreux, et les déplacements sont autorisés sans attestation dans un rayon de 10 km autour du domicile.
Accélération de la vaccination et retour progressif à la normale
Le 3 mai 2021, ce confinement s’est terminé. La limite de déplacement dans un rayon de 10 km a pris fin, de même que l’obligation de fournir une attestation en cas de déplacement au-delà de cette limite.
L’accélération de la campagne de vaccination contre le coronavirus COVID-19 (ouverte aux personnes de 18 à 49 ans souffrant de comorbidité à partir du 1er mai, puis à tous les plus de 50 ans dès le 10 mai) a permis au gouvernement de mettre en place un calendrier de réouverture progressive des commerces et établissements recevant du public.
19 mai 2021
- Décalage du couvre-feu à 21h.
- Réouverture des commerces avec jauge de 8m² par client.
- Ouverture des terrasses des bars et restaurants (à 50 % de leur capacité), ainsi que des musées, cinémas, théâtres, bibliothèques, parcs, festivals, mais tous avec de strictes limites de fréquentation (de 35 à 50 % de leur capacité en moyenne).
- Reprise des activités des établissements sportifs couverts, à 35 % de leur effectif et dans une limite de 800 spectateurs assis.
- …
9 juin 2021
- Couvre-feu repoussé à 23h.
- Réouverture des restaurants avec jauge de 50 % en intérieur et de 100 % en terrasse.
- Augmentation des capacités d’accueil des établissements culturels (65 % en moyenne).
- Passage à 50 % des capacités d’accueil des établissements sportifs couverts, avec jusqu’à 5 000 spectateurs (sur présentation d’un pass sanitaire attestant d’un test PCR négatif ou d’une vaccination).
- Jusqu’à 500 participants acceptés lors des compétitions sportives amateures en plein air.
- …
30 juin 2021
- Fin du couvre-feu et des limites de jauge dans les lieux accueillant du public (mesure soumise à la situation sanitaire locale).
- Sur présentation du pass sanitaire, possibilité d’accès aux événements rassemblant plus de 1 000 personnes, en intérieur comme en extérieur.
- Les compétitions sportives amateures en plein air peuvent se tenir avec jusqu’à 2 500 personnes (pass sanitaire obligatoire).
- Festivals de plein air autorisés avec jauge de 4 m² par spectateur, et présentation du pass sanitaire à partir de 1 000 personnes.
- …
Les gestes barrières restent cependant de mise.
Développement des variants du coronavirus COVID-19
Si le fort taux de vaccination constaté en France à partir de la deuxième moitié de l’année 2021 a permis de mieux contrôler les conséquences sanitaires de la pandémie de COVID-19, l’apparition de plusieurs variants a cependant limité cette amélioration.
Le variant Delta s’est tout d’abord révélé plus contaminant que ses prédécesseurs. Mais la « quatrième vague » générée par son développement a été largement neutralisée grâce à la vaccination.
En fin d’année 2021, le variant Omicron a quant à lui changé la donne en raison de plusieurs spécificités :
- une capacité de contamination échappant aux vaccins,
- une très forte contagiosité, bien supérieure à celle de tous les variants précédents,
- des symptômes et une gravité bien plus faibles que celle de ces mêmes variants.
Afin de prévenir les effets d’Omicron, le gouvernement français a rendu obligatoire l’administration d’une troisième dose de vaccin pour conserver la validité du pass sanitaire, qui s’est transformé en janvier 2022 en « pass vaccinal ».
Malgré un nombre de contaminations exceptionnel (plus de 400 000 cas positifs par jour durant la cinquième vague à partir de décembre 2021), un calendrier d’allègement des mesures en cours a été mis en œuvre en février 2022.
- 2 février : fin des jauges dans les établissements accueillant un public assis, télétravail recommandé et non plus obligatoire, fin de l’obligation de port du masque en extérieur.
- 16 février : réouverture des discothèques (fermées depuis le 10 décembre 2021), reprise des concerts et spectacles avec public debout, ainsi que de la consommation debout dans les bars, transports et établissements de loisirs.
Les mois de janvier et février 2022 ont également vu des pays tels que le Danemark et l’Angleterre mettre fin aux restrictions sanitaires, jugeant leur couverture vaccinale suffisante pour faire face aux symptômes provoqués par le variant Omicron du coronavirus COVID-19.